Chapitre 6 - Finance Islamique
L'économie islamique constitue un paradigme économique qui repose sur un système de valeurs conciliant entre intérêt individuel et intérêt social, vie morale et vie matérielle...
1. Les principes de la finance islamique - principes restrictifs :
1.1. Interdiction du Riba :
▪La monnaie est un simple intermédiaire des échanges.
▪Le prêteur ne peut bénéficier d'un rendement sans aucune contrepartie réelle de production.
▪Une économie sans intérêt et non inflationniste à moyen et longterme.
▪Le prêteur ne peut bénéficier d'un rendement sans aucune contrepartie réelle de production.
▪Une économie sans intérêt et non inflationniste à moyen et longterme.
1.2. Interdiction des activités illicites :
▪La finance islamique se veut une finance saine, éthique et responsable privilégiant le bien-être social.
1.3. Interdiction de vendre ce que l'on possède pas :
▪La propriété est la principale justification du profit général.
1.4. Interdiction des échanges différés de valeurs étalon :
▪L'échange à terme peut générer un profit comme une suite à la sous-évaluation ou sur-évaluation d'un étalon par rapport à un autre sans aucune prise de risque productive.
2. Les principes de la finance islamique - principes positifs :
2.1. Le risque excessif, la spéculation et théorisation sont prohibés :
▪Les termes de l'échange doivent clairement identifiés et connus.
▪Vers une parfaite symétrie informationnelle.
▪La spéculation est un fléau déstabilisateur de l'économie déséquilibre entre l'offre et la demande.
▪La spéculation est un fléau déstabilisateur de l'économie déséquilibre entre l'offre et la demande.
a - l'adossement de chaque transaction à un actif réel :
▪Parfaite adéquation entre l'économie réelle et l'économie financière.
b - la participation aux pertes et aux profits :
▪Toutes les parties prenantes d'un contrat doivent assurer leurs prises de risque respectives.
▪Un partage équilibre entre les différents facteurs de production (bailleurs de fonds et entre preneurs).
▪Un partage équilibre entre les différents facteurs de production (bailleurs de fonds et entre preneurs).
3. Les solutions de la finance islamique - instruments de dettes :
3.1. Mourabaha :
▪C'est une double vente, entre un vendeur et un acheteur, par laquel le vendeur achète le ou les biens requis par l'acheteur et le ou les lui revend à un prix majoré.
3.2. Al Ijara :
▪C'est la mise à disposition d'un bien moyennement un loyer (c'est un équivalent du crédit-bail).
3.3. As'salam :
▪C'est une vente à terme, c'est-à-dire une opération où le paiement se fait au comptant alors que la livraison se fait dans le futur.
3.4. Al Istisna'a :
▪C'est un contrat de construction par lequel le client demande à un constructeur d'édifier un ouvrage payable par l'intermédiaire d'un financier, d'avance, à terme ou à tempéraments, conformément à un cahier de charges.
4. Les solutions de la finance islamique - instruments participatifs :
4.1. Moudaraba :
▪Elle permet à un promoteur de mener un projet grâce à des fonds avancés par des apporteurs de capitaux dont la clé de répartition des gains et des pertes est fixé dans le contrat.
4.2. Moucharaka :
▪Les partenaires apportent les fonds, mais seulement l'un d'eux disposent de la charge de la gestion du projet.
Concrètement, les banques islamiques ont développé la Moucharaka Mutaraquissa qui consiste à participer au financement de l'acquisition notamment d'un bien immeuble (d'habitation).
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